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10/04/2009
Sujet 13:
Nous n'avons pas les mêmes valeurs


"Ouh! La crise!"... Ca voulait dire, il n'y a pas encore si longtemps: "Quesqu'on s'mare!"
"Ouh là, là! La crise!"... Maintenant, ca veut dire "Quesqu'on trinque!"
Le monde bouge vite. Les valeurs changent... en 6 mois, en un an!
Justement, il me semble bien que la crise est principalement une crise de valeurs.
Plus précisément: Alors que c'est la valeur qui devrait déterminer le prix, on a vu les banquiers suivis par tous les petits spéculateurs de cafés du commerce s'engouffrer dans le merveilleux dogme: C'est le prix qui fait la valeur!
Dès l'instant où un objet vaut cher, c'est qu'il a beaucoup de valeur!

Un exemple très probant de cette folie est fourni par les "montres".
Ce qui constitue la vraie valeur d'une montre, c'est sa capacité à fournir l'heure exacte...
Mais voilà, fournir l'heure au milliardième de seconde... retarder ou avancer d'une seconde en 1000 ans est vraiment dramatiquement vain (vain au sens de vanité, donc de vaniteux) .
En l'état actuel de la technique, une montre précise, étanche à 5 mètres, parfaite, ça vaut moins de 150€! Du coup, puisque cette valeur là est sans intérêt, les gogos l'ont remplacée par... des "gadgets" pour augmenter le prix, sans en augmenter la valeur... 1000, 2000, 3000 euros ... Ce qui n'empêche pas les malheureux propriétaires de ses véritables merveilles d'arriver en retard à leurs rendez-vous!

Ce qui, pour une banque, fait la valeur d'un prêt, c'est la capacité qu'a l'emprunteur de rembourser ce prêt en temps et en heure. Mais voilà, on manquait d'emprunteurs de ce type. Qu'à celà ne tienne, inventons des bons emprunteurs en prenant une assurance, 2 assurances, 3 assurances... pour rassurer le client! Et hop, le tour est joué, on peut augmenter le prix et revendre tout ça sans srcupule.
Finalement, quand les clients se sont tous demandés l'heure qu'il était, ils se sont apercus qu'on avait oublié de leur fournir les piles avec les montres! Il fallait donc qu'ils demandent l'heure au voisin... qui lui non plus n'avait pas de pile!
C'est ainsi que les banques ont perdu la face!

Ceci est temps. Est-il vraiment judicieux de confier à ces gens d'un autre temps la lourde mission de remettre
les pendules à l'heure, en s'exclamant joyeusement: "A la bonne heure"
Ne serait-il pas plus malin de chercher à extraire des catastrophes récentes une synthèse un peu mieux optimisée qui nous permette un peu d'optimisme
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